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Toujours à la recherche d'un container pas cher…
Hier, nous avons, enfin Grisé a expliqué la situasse à Eduardo, il tenait à la mettre au courant lui-même, en pensant que grâce à sons sens réputé de la diplomatie, il obtiendrait un maximum d'aide pour le container. En fait il est surtout arrivé à tellement le gonfler que le seul point de satisfaction de l'Eduardo c'est d'être bientôt débarrassé de lui et de la bande de branques qui l'accompagne, hélas probablement moi y compris. Bref, ce matin il nous a rappelé que les places que nous occupons gratuitement au club Ceu lui appartiennent et que puisque nous partons pas en vol faut se tirer autrement mais très vite ! Pour obtenir, ça, il est fort le Grisé !
Ce mec est vraiment unique, il a réussit en trois mois à : phagocyter tel une méduse le projet de balade au Brésil en Corsario, jusqu'à essayer de me ''piquer'' mon élève financeur, (Ben), pour partir à ma place. Ensuite il a tout largué, bizness, hangar, ulm, femme, môme pour le réaliser à son compte en y associant un ''naïf'' qui s'est laissé entraîner dans l'histoire. Ici, il a tonitrué que le voyage allait se réaliser à l'aise blaise à sa façon, expliquant au patron de Microleve et au gentil Belo, l'ingénieur, que oui le Corsario pouvait voler parfaitement avec 300 kilos de charge, quand eux, les concepteurs de la machine tentaient de lui démontrer le contraire. Il nous a tous pressurisés pour partir, jusqu'à menacer de partir sans nous, samedi.
Et flop, aussi sec il arrête tout ! Tout ça à cause d'une surcharge ridicule et d'un centrage machine débile, fait sans respecter aucune règle, ni de bon sens ni physique ; d'une journée de pilotage merdique due à (encore un autre) excès de Cachaça, de came et de manque de sommeil ; d'un abruti qui est venu lui raconter comment il a pété un Corsario en essayant de décoller sur les vagues quand tout le monde sait (et l'usine le cache pas) qu'il n'est pas du tout fait pour ça, que son domaine c'est l'eau calme…Après ça pour s'auto justifier la dégonflade il en rajoute : on va à la destruction totale, les vents sont de 60 km/h de face (30 avant), les orages vont nous retourner (avant on partait pour camper dehors), la consommation d'essence devient monstrueuse, le fric suffisant avant devient soudainement drastiquement rare, les visas à prolonger de simple formalité se transforment en obstacle insurmontable…
Par contre une fois décidé le grand renoncement, il faudrait que tout le monde applaudisse la sage décision du Pilotissimus Expérimentus Grisé qui, après ''étude de faisabilité'', j'invente rien, ce sont ses mots, abandonne lamentablement. Il lui vient à l'esprit à quel point les Brésiliens doivent nous considérer comme des minables dégonflés ?
Moi je me dégage, essaye de me faire discret, en plus j'ai la méga crève, le bon prétexte pour pas me montrer…