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Pour y arriver c'est beau tout autant, des îles, forets, plages, rivages magnifiques, parsemés de baraques de milliardaires, offshores monstrueux au mouillage, hélicos posés sur des pistes privées devant les baraques, tout bien américain, qui font rêver Grisé et me font bailler …Le vol Rio – Parati a été sans histoire, que du plaisir, le radada sur les plages puis les lagunes, ensuite le vol de pente sur les montagnes du littoral abrupt à l'ouest de l'état de Rio…Juste un petit échouage sur des hauts (très hauts) fonds vaseux après le très bel amerrissage à Parati, obliges de descendre du Corsario dans la gadoue et de pousser…
Gros succès des machines, tout le monde voulait faire un ''voo panoramico'', prêts à payer 40 dollars pour ça. Le Ben qui cherche soit disant un lieu sympa sous les tropiques pourrait rester la, en plus il y a une piste en dur au milieu de la ville mais en fait il a surtout Sonia on his mind et tous ses choix ne sont dictés que par l'impératif de la revoir au plus vite. Alors il se raconte des salades à lui-même mais utilise tous les prétextes pour écarter les options qui pourraient le garder loin de sa chérie, je comprends mais c'est gonflant sur les bords…
Au retour vers Rio on s'arrête pour du pétrole à Angra de Rei, piste avion asphaltée avec un putain de vent tournant et de travers, bonjour l'attero.
On repart, Ben qui tient à moissonner son pacson de clichés a choisi d'amerrir devant une plage d'Ilha Grande, la super île magique du coin.
Le vent est fort, l'amerrissage facile mais après…
Plein de gros offshores radinent pour nous mater sous le nez, font plein de vagues croisées, les rafales nous empêchent de nous diriger, nous tapons dans le clapot et un des flotteurs se replie sous l'aile, le Corsario prend de la gîte, Ben blêmit et panique, je le pousse à la baille et je fait le singe dans les haubans pour redresser l'ulm, le Corsario part à la derive, poussé vers le large par les rafales, nous essayons de jeter l'ancre mais la ligne est trop courte, On s'emplâtre un bateau et enfin un Zodiac nous tire de la en nous remorquant jusqu'à la plage…Bon, je refixe la balancine, pas de dégât, je jette Ben qui fait le malin en tchatchant à la cantonade plutôt que réparer sa machine, je me tape tout le boulot, l'autre il raconte, ventre en avant et en Allemand en plus…