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Rio, aéroport, 10 mars 93.
Chaque fois que je pars de Rio il s'en passe ici. L'autre fois l'aéroport brûlait, aujourd'hui c'est la panne générale d'électroche, bonjour la chaleur qui monte dans la salle d'attente sans aération ni air-con, encore quelques minutes et c'est l'émeute ou alors l'orgie si on se retrouve tous à poil, m'en fout je me suis collé à coté de trois mignonnes, paré…
Voilà, c'est fini, faut rentrer mais putain que j'ai pas envie…Mais il faut, les ulm à récupérer en Italie, les sous qui doivent être au plus bas, aillouille quand je vais recevoir le montant des débits de carte bleue…
Mais c'était trop bon, les derniers jours avec Madalena, les sorties tous les soirs et, quand elle était pas la, avec sa copine Lucia, gentille, douce et folle amoureuse de Dado qui s'en balance gentiment…Quel zèbre le Dado, j'en ai appris des belles, sous des dehors tranquilles il peut se payer des belles embrouilles, des fois même les jaloux veulent sa peau, faut dire qu'il a du succès avec sa mine de toutou affectueux…
Madalena ma mie m'a accompagné à l'aéroport avec Dado et Lucia, elle est partie en larmes, que va t-il advenir de nous deux je sais pas, je suis sensé aller assez vite à Buenos Aires si elle m'écrit…J'ai envie, on va voir…Ecrira ? J'en suis sur ! Elle a l'air tellement amoureuse, ça donne un peu le vertige mais c'est putain de bon !!!
Elle m'a enlevé toute envie de faire quoique ce soit avec les autres Brésiliens, L'Eduardo voulait que je dîne chez lui, j'ai pas relancé de peur de perdre une soirée avec elle, pareil pour Nina, pas pu la voir avant de partir, même la Marie qui est passée entre deux avions rien à faire…
On a pas des Madalena qui déboulent dans sa vie tous les jours, non ?