Aéroport d'Ezeiza, Buenos Aires, fin avril 94.

Décidemment cet aéroport est toujours aussi merdique, ils ont même pas changé la musique.

Je rentre d'une petite virée bien courte à B.A. pour voir la famille…

Mes chéries vont bien, tant mieux. Madalena s'en sort pas mal, Marina n'a pas eu un rhume en trois mois.

Quel bébé la Marina ! Elle rigole tout le temps à par quand elle pleure péremptoirement, geignarde jamais, ou quand elle tète, des litres. Bien sur elle dort jamais (ou pas lerche) avant minuit, c'est ma fille, non ?

Comme les chats, son grand moment c'est de six heures du soir à minuit et la pas question de la laisser seule : Faut l'occuper ! Sinon, pour le coup, bonjour la sirène !

Son truc c'est les balades dans les rues, ça c'est l'extase ! Mais le bus est une bonne alternative, le taxi un régal et le métro fait aussi très bien l'affaire…En tous cas tant qu'il y a du bordel et une bonne dose de pollution c'est le paradis et à Buenos Aires elle est servie, espère !

Quel plaisir d'avoir un bébé qui est déjà une vraie citadine, tout pour plaire elle a !